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Des parents confirment vivre l’enfer avec l’école à la maison

C’est au cours d’une entrevue accordée à l’animateur Denis Lévesque que l’humoriste a tout d’abord expliqué qu’elle déplorait que le ministre de l’Éducation, Jean-François Roberge, avait lancé comme message en début de pandémie que l’école ne serait pas obligatoire.

La mère de trois enfants a expliqué qu’elle avait alors fait son possible en « faisant un exercice de math par ci, un exercice de français par là », mais les choses se sont compliquées après que le ministre ait suggéré à deux reprises qu’un retour à l’école était envisagé: « Le ton a changé. Tout d’un coup, le ministre Roberge s’est dit « On va mettre les bouchées doubles ». Le premier ministre a répété à deux reprises lors des points de presse que « l’école n’était pas finie ». Je pense que nous les parents ont a vécu ça comme un coup de poing parce qu’on est déjà des parents zombies à terre. »

L’humoriste n’avait pas que des critiques à émettre et elle a notamment souligné le fait que depuis la dernière annonce de François Legault et du ministre Jean-François Roberge, les enseignants semblent être mieux encadrés et orientés afin d’effectuer un suivi auprès des parents: « Je ne mets pas la faute sur les enseignants parce qu’ils font un travail exceptionnel, mais mes trois enfants ont des réunions Zoom tous les jours. Combien d’ordinateurs je suis censée avoir? »

Enfin, Léa Stréliski a conclu en expliquant qu’elle devait aussi faire des choix parfois déchirants quant au cheminement de ses enfants: « Quel parent aime sacrifier l’apprentissage de son enfant? Aucun! J’ai dit aux profs de mes enfants «Comprenez-moi bien : si vous ne voyez pas mes enfants à certaines réunions Zoom ou que des exercices n’ont pas été faits, ce n’est pas de l’abandon, mais je suis obligée de privilégier celui qui a plus de difficulté à l’école». »

Source: TVA Nouvelles ·

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