Elle souffert de démangeaisons vaginales pendant 20 ans, les médecins lui annoncent qu’elle souffre d’un cancer rare
Alors qu’elle pensait que les démangeaisons vaginales qu’elle ressentait depuis 20 ans étaient anodines, une maman de 2 enfants découvre qu’elle souffre en réalité d’une forme de cancer rare mais dangereuse.
Un jour, une maman de deux enfants a commencé à ressentir des démangeaisons et des douleurs au niveau de son vagin. En consultant différents médecins, Clare a reçu différents diagnostics mais aucun traitement prescrit n’a pu la soulager de sa souffrance.
Alors que certains médecins pensaient que c’était une mycose vaginale, d’autres lui assuraient qu’il s’agissait d’un herpès, et d’autres lui parlaient d’une cystite.
“On m’a dit que j’avais une cystite, j’en avais marre qu’on me dise la même chose à chaque fois. J’avais des symptômes similaires, des démangeaisons et des brûlures”, a-t-elle raconté.
En sus de devoir vivre avec une douleur et des démangeaisons constantes, Clare devait également supporter la frustration des allers-retours chez les médecins et de l’absence de diagnostic précis.
“Je suis plus choquée qu’énervée que les médecins n’aient pas pu savoir ce que j’avais. C’était en réalité eux qui me posaient des questions parce que j’en savais plus qu’eux”, s’est-elle lamentée.
La maman a expliqué que les multiples allers-retours chez le médecin et l’absence de résultats l’avaient dissuadé de continuer à chercher et qu’elle avait fini par se résoudre à vivre avec sa souffrance. Seulement, ses douleurs se sont aggravées et elle fut obligée de repartir chez le médecin plusieurs années plus tard.
En consultant un médecin différent suite à l’aggravation de ses symptômes, Clare a découvert avec effroi qu’elle souffrait de lichen scléreux, une maladie chronique de la peau et des muqueuses touchant principalement les zones génitales, et que cette maladie lui avait causé un cancer de la vulve. “Je suis retournée consulter en mars. J’ai vu une femme que je n’avais pas vue avant, elle m’a examinée et a pensé qu’il s’agissait d’un herpès. Je suis avec mon partenaire Matthew depuis 26 ans, donc ce n’était pas ça, mais ensuite elle a ajouté que ça pourrait être un cancer de la vulve”.
La maman a ensuite dû subir plusieurs opération chirurgicales afin de retirer la tumeur et a participé à un essai médical avant de commencer la radiothérapie pour combattre son cancer. Malgré plusieurs complications, notamment au niveau de ses ganglions lympathiques, elle a fini par s’en sortir, mais pas sans séquelles. La radiothérapie subie par Clare lui a causé une ménopause prématurée.
La maman a ressenti une frustration sans égale lorsqu’elle a découvert que son cancer aurait pu être prévenu si sa maladie avait été diagnostiquée plus tôt, et qu’elle aurait donc également pu prévenir la ménopause prématurée causée par la radiothérapie.
Source: Mirror