Souffrant du syndrome des ovaires polykystiques, Samantha a longtemps été harcelée à cause de sa pilosité excessive, On l’appelait “Chewbacca”
Samantha Allen, 28 ans, souffre du syndrome des ovaires polykystiques, une maladie souvent méconnue qui incite les ovaires à produire un niveau anormal d’hormones sexuelles mâles et induit donc une pilosité excessive. Ce trouble, qui touche environ 10 % des femmes en âge de procréer, serait la cause la plus fréquente d’une pilosité anormalement développée.
La jeune femme raconte avoir vu les premiers symptômes de la maladie apparaître lorsqu’elle était encore très jeune. Elle a commencé à se raser les jambes à l’âge de huit ans et elle a vu des poils pousser sur son visage lorsqu’elle avait 11 ans.
Elle confie avoir été victime d’un “harcèlement sans fin au collège et au lycée”. “Les gens m’appelaient Chewbacca, disaient que j’étais un homme” se souvient Samantha. “Et une fois que les moqueries ont commencé, de plus en plus de personnes s’y sont mises, y compris des membres de ma famille proche”, ajoute-t-elle.
En plus de ses problèmes de pilosité, Samantha souffre également d’obésité, un autre symptôme de la maladie. Malgré de nombreuses séances de sport et une vie saine, la jeune femme n’est pas parvenue à perdre du poids naturellement. Pour sa santé, elle a donc choisi de subir une chirurgie bariatrique en 2019, ce qui lui a permis de perdre 45 kilos environ.
Depuis plusieurs années, Samantha raconte son combat sur Instagram, où elle est suivie par plus de 2.000 personnes. Malgré certaines critiques à son égard, la jeune femme ne veut plus se taire sur ce sujet. “Cela m’encourage lorsque je reçois des messages de femmes souffrant également du SOPK. Je suis fière de voir que mes photos et mon histoire les aident dans leur propre parcours.”
La femme a récemment annoncé être enceinte d’un petit garçon. Un vrai bonheur pour la future maman, car le SOPK peut rendre plus difficile la procréation. Elle était consciente que dans certains cas rares, le syndrome peut affecter le développement du fœtus. Mais finalement, la jeune femme a vécu “une grossesse idyllique”. Elle conclut: “Je ne pourrais pas être plus heureuse”.