Victime de violence conjugale, elle perd sa place en garderie
Alors qu’elle a été la cible d’une tentative de meurtre de la part de son ex-conjoint, Stéphanie Spénard explique qu’elle a perdu sa place en garderie « pour des raisons de sécurité ».
« Au lieu d’essayer de me soutenir et de m’aider, ils ont expulsé [mon enfant]. Ce n’est pas comme si [mon ex-conjoint] pouvait retontir demain matin à la garderie, puisqu’il est incarcéré », explique celle qui a été victime d’une commotion ainsi que d’une fracture de la mâchoire.
Stéphanie Spénard craint de ne pas trouver une nouvelle garderie pour son enfant. « Tu dois t’inscrire deux ans avant d’être enceinte pour avoir une place en garderie, comment je vais en trouver une dans les prochaines semaines ? », s’indigne-t-elle.
Pour Guylaine Simard, porte-parole du Regroupement des maisons pour femmes victimes de violence conjugale, la décision de la garderie n’est pas adaptée. « Un conjoint violent, ce n’est pas un tueur en série. Il ne va pas tuer les gens de l’entourage », indique-t-elle.
C’est le vendredi 19 novembre dernier que son ex-conjoint l’a violemment agressé parce qu’elle refusait d’avoir une relation sexuelle avec lui. Il l’aurait frappé jusqu’à qu’elle perde connaissance.
Source: TVA Nouvelles